Techniques mixtes |Sophie Lormeau

Galerie Rachel Hardouin |France
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Les recherches de Sophie s’ancrent sur le déni. Le déni des violences familiales, conjugales et/ou systémiques subies par les petites filles puis par les femmes qu’elles deviendront. On admire souvent « l’enfant sage ». Cet enfant qui ne dérange pas. Les enfants modèles seraient des Sophie, en quelque sorte. Sophie vient du grec sophia, qui signifie « sagesse » et « savoir ». Dans certaines familles, cette sagesse apparente est le symptôme silencieux d’un traumatisme. Pour survivre, l’enfant sage, le « bon enfant » apprend à mentir sur ce qu’il ressent et sur ce qu’il désire. Il dissocie progressivement ce qu’il vit intérieurement de ce qu’il montre. Les violences sont souvent invisibles : elles sont perpétrées principalement au sein de la cellule familiale, en toute impunité, et protégées par une omerta institutionnalisée. Le film « Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles » de Chantal Akerman est un véritable choc. Un détonateur. L’exploration de la représentation du dysfonctionnement dans son travail artistique débute avec la série « Maisons déracinées ». Plusieurs séries sont en construction, « Journal intime d’images roses », « Une femme doit toujours arrondir les angles », « Minitel rose », « Kindness litany », « Dot & Antidote » et « Ultra Pink », fouillant les violences faites aux femmes, à l’aide de média très différents, tels que la peinture, le dessin, la vidéo, le textile, la céramique, les installations. Toutes ces séries ont pour fil conducteur la couleur rose, signature identitaire de la prise de parole de Sophie Lormeau.
Mots-clés techniques
Dominantes
Rose
Périodes
XXIe siècle
Régions
Europe
Arts textiles
Matériaux
Soie
Peinture
Types
Acrylique
Thèmes
Déni
Violence
 04/07/2025
  19/07/2025
Galerie Rachel Hardouin, 15 rue Martel , BÂT.A – 4e étage, Paris, France
Mercredi  Samedi 14:00-19:00
Jours de fermeture : Lundi, Mardi, Dimanche
 +33 660 225 014 
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